21 mai: De Costa Nova à Poïo Covelo, 268 km

Publié le par lescheauxstates

Etape relativement courte. L'autoroute intérieure continue de serpenter dans un paysage très vallonné, et le nord du Portugal paraît plus peuplé et surtout plus vert que le Sud où on passait bien du temps à chercher à l'horizon desséché toute trace d'habitation.

Nous avions été contrôlés à notre entrée au Portugal le 10 mai, autoroute coupée, tous véhicules devant s'arrêter et montrer nos papiers d'identité à une bonne douzaine de policiers agissant par binômes, passagers y compris. Rien de tout cela en franchissant la frontière espagnole au nord.

Nous nous arrêtons à Pontevedra, grosse ville située au fond de l'estuaire du rio Lerez. On dit que c'est ici qu'on construisit la caravelle Santa Maria de Christophe Colomb. La vieille ville a beaucoup de charme, de solides bâtiments de pierre et bien sûr de nombreuses églises dont celle-ci qui possède un portail qui est à lui seul une vraie bande dessinée.

 

Nous avons récupéré l'heure française et à l'heure espagnole il était temps à 14h de chercher à déjeuner. La plupart des terrasses n'en étaient qu'à l'apéro, de plus, c'était jour de première communion, nous avons assisté à la sortie d'église aux fastes de cet événement, petites filles vêtues comme de mariées, garçonnets en costumes blancs et familles plus qu'endimanchées, à grands renforts de chapeaux et chaussures inconfortables sur ces pavés.

Nous avons donc fini par trouver une place plus reculée mais pas moins sympathique pour déjeuner.

 

Nous n'étions pas loin de notre hôtel, mais le problème a été de le trouver, le GPS n'acceptant pas l'adresse indiquée. Avisant un monsieur remontant dans sa voiture sur un parking, nous nous sommes garés à côté de lui, je lui ai montré réservation et documents en ma possession, dont un itinéraire tiré sur Mappy, et là il a dit:" suivez-moi, nous y allons". C'était encore assez loin, peut-être 5 à 8 km, mais très tarabiscoté, il nous a déposés devant la porte. Voilà un espagnol bien aimable que nous ne remercierons jamais assez.

Excellent accueil à l'hôtel, belle chambre, dont le balcon donne sur une route assez passante, mais munie d'un double fenêtrage très isolant du bruit. Dans le jardinet près de la piscine un pamplemoussier.

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Y
Bande dessinée certe mais d'apparence austère tout de même. Je ne pensais pas que les pamplemousses poussaient à cette saison.
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J
Jolie façade à Pontevedra, on croit retrouver le style "Manuelin" qu'on a aimé à Belem près de Lisbonne, au monastère de Geronimo.<br /> On aime aussi le charme de ses places espagnoles où on peut traîner en terrasse, grignoter des tapas et boire un coup à l'abri d'un parasol.<br /> Profitez bien de l'hôtel aux pamplemousses, bien mérité après les caprices de Tomtom !<br /> Bises à vous deux
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