22 mai: Saint Jacques de Compostelle et Combarro, 150km A/R

Publié le par lescheauxstates

Très frais ce matin, mais uniformément bleu. En route pour st Jacques de Compostelle.

On entre dans le GPS un parking qui nous semble adéquat pour visiter l'incontournable cité de pèlerinage. L'autoroute nous y conduit dans un paysage très vallonné et très vert, nous sommes en Galice, réputée pour ses précipitations abondantes. Pas de problème au parking couvert, il y avait de la place, et nous n'avons qu'une rue à traverser pour entrer dans la partie historique aux rues piétonnes où déambulent les pèlerins lourdement chargés enfin arrivés au but de semaines de marche. Tout ici semble être conçu pour les loger et les nourrir à prix raisonnables. Plan en main, la ville est pleine d'honorables monastères, églises et autres bâtisses historiques, nous suivons le flot en pensant à juste titre qu'ils visent un seul but, l'esplanade de la cathédrale. L'ensemble est gigantesque, mais à notre grande déception couvert d'échafaudages, alors pas de photos, une carte postale que je scannerai au retour et intégrerai à l'album fera l'affaire.

Néanmoins nous entrons dans l'édifice où déjà de nombreux pèlerins attendent assis dans la nef et les absides la messe de midi où ils seront bénis par le balancement de l'énorme encensoir qui sera balancé au dessus de l'assistance. Nous avons le temps de faire le tour du monument avant la cérémonie où nous laisserons les pèlerins à leurs dévotions. 

 

 

Le parvis lui-même est encadré de beaux bâtiments dont le parador qui peut accueillir les plus fortunés. C'était à l'origine l'hôtel des rois. Il faut reconnaître que l'ensemble ne manque pas de majesté. Des milliers de touristes sont rassemblés par grappes selon leur bus d'origine. Les individuels de notre espèce flânent au milieu de tout cela. Il nous reste à voir nombre de monuments, nous visiterons un monastère voisin dont la splendeur n'a rien à envier à la cathédrale. Puis au hasard des rues, la ville ancienne n'est pas si étendue, nous arrivons sur le marché où différentes halles accueillent les produits périssables fort appétissants, dont des fromages locaux qu'on n'aurait pas imaginé voir parce-que ce n'est pas dans la culture d'en proposer aux repas. Beaucoup de fruits et légumes et la population locale.

 Un repas pris dans un troquet local, sans prétention. Nous reprenons la route et comme il est encore tôt, nous arrêtons à Combarro, à 5 km de notre hôtel, village bâti au gré des rochers en bord de l'estuaire, célèbre pour ses " horreos", greniers à provision en pierre,sur pilotis, que chacun semblait posséder.

 

 

 

On dit qu'il y en aurait une soixantaine. Certains sont bien sûr plus ordinaires, mais beaucoup sont très beaux. Le village est parcouru de venelles, d'escaliers, parfois la roche à nu, c'est fort pittoresque. Nous avons à peu près la même vue de notre chambre d'hôtel.

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article